vendredi, mai 9, 2025
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Bac 2025 : Les candidats évalués en éducation physique et sportive

Les épreuves d’éducation physique et sportive du baccalauréat session 2025 ont débuté ce lundi 5 mai sur l’ensemble du territoire national.

Pendant cinq jours, les candidats seront évalués dans trois disciplines notamment, la course de vitesse 80 mètres pour les garçons, 60 mètres pour les filles, le lancer du poids et le saut en longueur.

Dès les premières heures de la matinée, les élèves ont troqué leurs tenues scolaires contre des équipements sportifs et ont pris d’assaut les 15 sites désignés dans la capitale.

Les professeurs d’éducation physique et sportive sont mobilisés pour assurer le bon déroulement des épreuves.

À chaque passage, les candidats doivent présenter leur récépissé d’enrôlement délivré par l’ONECS ainsi que leur carte scolaire.

Au total, 541 candidats toutes séries confondues, dont 159 filles issus des lycées d’enseignement français et arabe de Diguel Centre (commune du 8ᵉ arrondissement), passent devant les examinateurs.

Le coordonnateur des examinateurs du site de Diguel Centre, M. Masra Ismaël Ben Amos, a indiqué que les épreuves ont démarré avec la course de vitesse et le lancer du poids.

Il a toutefois déploré le retard dans l’acheminement du sable nécessaire pour l’épreuve de saut en longueur par l’ONECS.

Docteur Abakar Mahamat Hassaballah, directeur des examens et concours à l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS), se félicite que les épreuves se déroulent normalement à N’Djaména comme dans les autres provinces.

Il a toutefois mis en garde contre les cas de fraude, « Certains candidats envoient des mercenaires pour passer le sport à leur place. C’est pourquoi nous parcourons les listes afin de vérifier l’identité des candidats », prévient-t-il.

Il a expliqué que l’organisation anticipée des épreuves physiques avant les épreuves écrites s’explique par le manque d’infrastructures sportives dans le pays. « Dès les premières pluies, les terrains deviennent impraticables », a-t-il précisé.

Société : les vendeurs du pain sur le pont à double voie mettent leur vie en danger

Les vendeurs ambulants sur le rond-point et les alentours du pont à double voie exposés quotidiennement à des risques d’accidents de circulation de voie publique. Ils mettent aussi leur vie en danger en cherchant à écouler leurs marchandises.

Ce samedi 3 mai 2025, aux environs de 9 heures 15 minutes, une vingtaine de jeunes garçons âgés de 17 à 22 ans, font une course poursuite dans tout le sens à la recherche des clients. Ils proposent le pain aux propriétaires des véhicules surtout aux voyageurs en partant vers le sud du pays.
L’on observe, à leurs mains ou sur leurs têtes, des plastiques remplis de pains qu’ils proposent aux automobilistes. « 10 pains à 1000 francs Cfa », crient ces vendeurs ambulants du pain.

Si bien que cette activité leur permet de subvenir à leurs besoins et soutenir leur famille, mais cette manière de vente du pain constitue un grand danger pour ces jeunes.

Interrogés beaucoup d’entre eux estiment que, le commerce du pain est une question de survie, car, ils en tirent profit. « Je vends du pain ici depuis deux ans et c’est ça qui me fait vivre », confie Ndoumtel Enoch, un jeune âgé de 20 ans, rencontré en plein sous un soleil ardent avec trois plastiques remplies du pain.

Les vendeurs ambulants sont ravitaillés par des grossistes et en tirent un petit bénéfice allant de 25 à 50 francs CFA par pain. Surtout pendant le week-end, leurs chiffres augmentent comme beaucoup de personnes partent au jardin.

Ils reconnaissent que la course-poursuite derrières les véhicules constituent pour eux des risques d’accident. Des automobilistes s’est disent agacés par la façon ou ces jeunes vendent leur pain. « Ils n’hésitent pas à faufiler entre les véhicules et mettent leurs têtes dans ma voiture pour me proposer le pain », M. Allawane Mahamat, habitant le quartier Gassi.

«J’ai failli me faire renverser voire écraser plusieurs fois par les véhicules sur ce rond-point par manque d’opportunité d’emploi », se rappelle, le jeune Kouladjim Arnaud, vendeur ambulant du pain.
D’autres déplorent que ces pains proposés par ces vendeurs soient souvent exposés à l’air libre et à la poussière, cela constitue un danger pour la santé.

Selon Adam Malick, un passager rencontré au rond-point à double voie, cette situation doit interpeller les autorités du pays afin de créer des opportunités d’emplois pour les jeunes. « Par de manque de travail que ces jeunes garçons sont obligés de vendre à la sauvette de pain pour se prendre en charge. Ou soit, leurs parents n’ont pas de moyen et dont, ils sont obligés de chercher de quoi à manger », ajoute-t-il.

Francine Sangnoudji

Société: L’Association Seif Bin Zi-Yazine obtient une nouvelle autorisation de fonctionnement

Dans un communiqué officiel publié ce dimanche 4 mai 2025, le bureau exécutif de l’Association Seif Bin Zi-Yazine pour le Fonctionnement et la Solidarité Sociale (ASZD), annonce avec enthousiasme et responsabilité l’obtention de la nouvelle autorisation de fonctionnement accordée par le ministère de l’Administration du territoire et de la décentralisation.

Cette autorisation, enregistrée sous le folio 10154 au registre des associations de l’année 2025, marque une étape importante dans la structuration et la régularisation de l’organisation.

En effet, l’association avait auparavant obtenu une première autorisation en octobre 2022, sous le folio N°6834, mais celle-ci fut annulée en mai 2023, en raison de fausses déclarations de son ancien coordinateur. Après une reconstitution du bureau exécutif et plusieurs enquêtes menées par les autorités compétentes, la structure est désormais légalement reconnue sous cette nouvelle inscription datée du 14 février 2025.

L’ASZD a pour objectif, la création d’un fonds de soutien aux familles en détresse, la modernisation de l’agriculture pour accroître la production nationale, ainsi que l’accompagnement éducatif des enfants à travers la scolarisation, l’octroi de bourses d’études et l’enseignement bilingue en français et anglais.

Le nouveau bureau exécutif est dirigé par le coordinateur National, M. Acharif Siessil Ismaël, et d’un coordinateur adjoint, M Brahim Mallom Ali.

Société : L’ONG Medev célèbre la journée internationale de la presse

« Médias libres, démocratie forte : quel avenir pour la liberté de la presse à l’ère de la désinformation ?». C’était le thème d’une causerie-débat, couplée à l’exposition photos des figures historiques de la presse tchadienne qui ont marqué l’empreinte emblématique à la presse tchadienne. Organisée ce vendredi, 3 mai 2025, à l’espace Betna par l’ONG Médias pour le développement (MEDEV), à l’occasion de la journée mondiale de la presse, édition 2025.

Un panel de grandes figures de la presse tchadienne, composé de M. Laldjim Narcisse (correspondant de Reporters sans frontières), l’actuel conseiller à la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) M. Laoro Gondjé et le journaliste indépendant et analyste politique M. Azoudoum Aweina Gédéon ont échangé avec les journalistes sur  l’évolution de la presse, ainsi que la liberté de la presse au Tchad.

Le conférencier M. Laldjim Narcisse a axé son intervention sur l’état des lieux et les conditions d’exercice du métier de journaliste au Tchad. Il a rappelé que la liberté de la presse s’est installée au Tchad avec l’arrivée au pouvoir du Mouvement patriotique du salut (MPS). C’est à partir là précise-t-il que la liberté de la presse a été proclamée au Tchad, le 4 décembre 1990 par le président Idriss Deby Itno. Il a également souligné que la liberté de la presse est consacrée dans la Constitution de la République du Tchad. Selon Laldjim Narcisse, ce discours a posé les jalons de la liberté. « La liberté de la presse est le baromètre de la démocratie. Mais, aujourd’hui, avec la désinformation, les journalistes ont des difficultés », a-t-il constaté. Tout en  recommandant la formation des journalistes en fact-checking.

M. Laldjim Narcisse n’a pas manqué de déplorer la détention de plus de deux mois des journalistes et collaborateur à la Maison d’arrêt de Klessoum. Car, dit-il, la place du journaliste n’est pas en prison, c’est dans une salle de rédaction.

De son côté, le journaliste indépendant, M. Azoudoum Aweina Gédéon, a quant à lui, rappelle à la responsabilité des journalistes.  Tout en proposant que pour combattre la désinformation, il est essentiel de renforcer la capacité des journalistes dans l’exercice de leur métier. « La désinformation est l’une des préoccupations majeures dans les pays démocratiques. Elle vise à manipuler une opinion », résume, l’analyste politique M. Azoudoum Aweina Gédéon, tout en ajoutant que l’idéal démocratique voudrait que les citoyens accèdent librement à l’information puisqu’ils doivent participer à la gestion de la chose publique.

Pour sa part, le conseiller à la HAMA, M. Laoro Gondjé, a déclaré que depuis 1990 à nos jours, l’exercice de la presse au Tchad s’est amélioré. «Nous constatons que le paysage médiatique tchadien a grandi avec la naissance de plusieurs médias, notamment, les radios, télévisions, ainsi la presse en ligne et le journal sur papier», a-t-il justifié.

En parlant de la liberté de la presse au Tchad, M. Laoro Gondjé se dit optimiste. Toutefois, il est très satisfait de foisonnement réel du paysage médiatique au Tchad. Car selon lui, l’on note l’existence de plus de 20 radios privées, rien que pour la ville de N’Djaména, sans compter celles des provinces, d’une centaine des médias en ligne, ainsi que des télévisions.

Nigéria : 942 explosifs saisis vers Zamfara, un suspect arrêté

Les agents de la NDLEA ont saisi un lot d’explosifs transportés clandestinement depuis l’État de Nasarawa vers Zamfara dans le nord-ouest du pays, théâtre d’attaques armées récurrentes.

La NDLEA a annoncé avoir intercepté samedi 3 mai un lot de 942 explosifs à bord d’un véhicule utilitaire circulant sur l’axe Kaduna-Zaria. Les engins étaient dissimulés dans un sac à l’intérieur du véhicule, en provenance de l’État de Nasarawa.

L’unique occupant du véhicule, identifié comme Nura Sani Muhammad alias Nura Hariji, âgé de 30 ans, a été immédiatement arrêté par les agents de la NDLEA en patrouille dans la région.

Selon le président de la NDLEA, le brigadier général Mohamed Buba Marwa (Rtd), les explosifs ont été remis à l’agence de sécurité compétente pour la suite de l’enquête.

Cependant, aucun lien n’a encore été établi avec un groupe armé ou un projet d’attentat, mais l’itinéraire emprunté laisse penser à une destination finale dans le nord-ouest, notamment dans l’État de Zamfara, régulièrement ciblé par des groupes criminels organisés.

Cette saisie intervient dans un contexte sécuritaire tendu au Nigéria, où les forces de l’ordre peinent à endiguer le trafic d’armes et de munitions dans les zones rurales.

Apanews

Signature d’un protocole pour accélérer le projet de chemin de fer reliant le Tchad au Cameroun

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, M. Guibolo Fanga Mathieu, assurant l’intérim de la ministre des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, a pris part ce vendredi 2 mai 2025 à Abu Dhabi (Émirats arabes unis), à une réunion ministérielle de haut niveau organisée par Etihad Rail, l’agence émiratie en charge des chemins de fer.

Cette rencontre, qui a réuni six pays, a été le cadre de la signature d’un protocole d’entente entre l’Office National des Chemins de Fer (ONCF) du Tchad et Etihad Rail.

Elle avait pour principal objectif d’examiner les moyens de coopération en vue de la réalisation de projets ferroviaires régionaux.

Le protocole signé vise à accélérer la mise en œuvre du projet de chemin de fer reliant le Tchad au Cameroun.

À cette occasion, Etihad Rail a présenté le cadre de coopération tripartite entre le Tchad, les Émirats arabes unis et le Cameroun.

Il a été convenu que la mise en œuvre de ce protocole débutera par la collecte de données sur les volumes de fret à transporter via la future liaison ferroviaire Tchad-Cameroun, afin d’en évaluer la rentabilité.

L’actualisation des études de faisabilité, prévue pour juin 2025, est également inscrite dans les priorités.

Etihad Rail a présenté un chronogramme couvrant la période de mai à décembre 2025, détaillant les prochaines étapes ainsi qu’une proposition d’organisation institutionnelle pour accompagner la phase de préparation jusqu’à la contractualisation du projet.

Les parties tchadienne et camerounaise ont exprimé leur adhésion sans objections à ce calendrier, qui aboutira à l’élaboration d’un business plan structuré.

La délégation tchadienne était composée notamment de M. Oumar Teguen Idebei Berde, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Tchad auprès des Émirats arabes unis, du secrétaire général adjoint du ministère, M. Hissein Sidi Youssoufmi, du directeur général du COC-TCHAD, M. Hamid Djoumino, et du directeur général adjoint de l’ONCF, M. Ismail Mahamat Ahmat.

Tchad : Des diplômés de l’ENA formés à l’extérieur dénoncent leur exclusion à la fonction publique

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Lors d’un point de presse tenu ce 2 mai, les membres du Collectif des Diplômés Tchadiens des Écoles Nationales d’Administration et de Magistrature de l’Étranger (CODITENAME) ont dénoncé leur exclusion, malgré les différentes notes adressées aux plus hautes autorités.

Contrairement à d’autres corps professionnels déjà intégrés, ces diplômés affirment être sciemment écartés par le ministère de la Fonction publique, sans motif officiel.

Selon eux, le blocage serait entretenu par le ministère de la Fonction publique, qui fait preuve d’un silence inexpliqué face à leurs démarches répétées.

Les diplômés rappellent avoir soumis plusieurs dossiers complets, envoyé des courriers au ministre concerné et même été reçus par des cadres du ministère, sans qu’aucune suite concrète ne soit donnée.

Ils dénoncent des promesses non tenues et des réponses dilatoires, alors que leurs dossiers remplissent, selon eux, tous les critères d’éligibilité.

Ainsi, le CODITENAME appelle les hautes autorités compétentes à trouver une solution idoine dans les prochains jours.

Société : Zakaria Adam destitué de la tête de Wakit Tamma, section politique

M. Youssouf Ahmat a été désigné nouveau coordonnateur général de la coalition Wakit Tamma, section politique, en remplacement de M. Zakaria Adam Zakaria, destitué à l’issue de l’assemblée générale tenue ce samedi 3 mai 2025 à la radio Oxygène à N’Djaména.

Le chargé de communication de Wakit Tamma, section politique, M. Moussa Boukar Makaïla, a justifié cette décision par des tentatives de fragmentation et d’instrumentalisation du mouvement, jugées incompatibles avec ses objectifs.

Il a précisé que l’exclusion de M. Zakaria Adam Zakaria a été adoptée à l’unanimité, en raison du non-respect des textes fondateurs et des procédures statutaires.

« Wakit Tamma s’inscrit dans une logique historique de construction d’un contre-pouvoir structuré, incarnant les aspirations profondes d’un peuple longtemps trahi. Toute tentative de fragmentation ou d’instrumentalisation est donc incompatible avec les objectifs collectifs du mouvement », a déclaré M. Makaïla.

Il a ajouté que cette exclusion interdit désormais à M. Zakaria Adam Zakaria de parler ou d’agir au nom de la section politique de Wakit Tamma.

« Nous nous engageons à respecter une discipline démocratique fondée sur la collégialité et la rotation des responsabilités », prévient le chargé de communication de la coalition des actions citoyennes Wakit Tamma, section politique.

PAGESE : Avis d’appel d’offres pour l’acquisition de matériels pour le laboratoire de géologie

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DOSSIER D’APPEL D’OFFRES – OUVERT INTERNATIONAL
Acquisition de matériels pour le laboratoire de géologie (y compris matériels de préparation et analyses : pétrographie) au profit du Projet d’Appui au Développement du Secteur Minier au Tchad (PAGESE)

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Médias : Lancement des activités de la semaine de la liberté de la presse

Le président du comité d’organisation, M. Leubnodji Tah Nathan, a annoncé, lors d’un point de presse tenu ce samedi 3 mai 2025, les activités marquant la commémoration de la 32ᵉ édition de la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse (JMLP).

Plusieurs activités sont au programme, notamment des ateliers de formation et de sensibilisation, afin de marquer un tournant significatif dans la promotion de la liberté de la presse au Tchad.

Il a rappelé que cette journée vise à sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la liberté de la presse et à rappeler aux gouvernements leur obligation de respecter et de faire respecter la liberté d’expression, consacrée par l’article 19 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

Pour cette année 2025, le thème retenu par l’UNESCO est « Informer dans un monde complexe : l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur la liberté de la presse et les médias ».

Ce thème a été repris pour la commémoration de cette 32ᵉ édition à l’échelle mondiale.

Au Tchad, le comité d’organisation a décidé de prolonger cette journée en une semaine complète de commémoration, avec un programme riche et varié destiné à intensifier les efforts de sensibilisation.

Parmi les activités prévues figurent l’organisation de cinq conférences-débats sur l’impact de l’IA sur les médias dans cinq universités publiques, deux ateliers de formation de deux jours chacun, à l’intention de 60 journalistes, ainsi qu’un match d’exhibition opposant l’équipe de football des journalistes à celle des députés de l’Assemblée nationale.

Pour clôturer cette semaine, une cérémonie officielle se tiendra le samedi 10 mai, suivie d’une « Nuit de la Presse » au cours de laquelle des prix et distinctions seront remis aux journalistes et médias ayant innové tout en respectant les principes éthiques du journalisme.