Les épreuves d’éducation physique et sportive du baccalauréat session 2025 ont débuté ce lundi 5 mai sur l’ensemble du territoire national.
Pendant cinq jours, les candidats seront évalués dans trois disciplines notamment, la course de vitesse 80 mètres pour les garçons, 60 mètres pour les filles, le lancer du poids et le saut en longueur.
Dès les premières heures de la matinée, les élèves ont troqué leurs tenues scolaires contre des équipements sportifs et ont pris d’assaut les 15 sites désignés dans la capitale.
Les professeurs d’éducation physique et sportive sont mobilisés pour assurer le bon déroulement des épreuves.
À chaque passage, les candidats doivent présenter leur récépissé d’enrôlement délivré par l’ONECS ainsi que leur carte scolaire.
Au total, 541 candidats toutes séries confondues, dont 159 filles issus des lycées d’enseignement français et arabe de Diguel Centre (commune du 8ᵉ arrondissement), passent devant les examinateurs.
Le coordonnateur des examinateurs du site de Diguel Centre, M. Masra Ismaël Ben Amos, a indiqué que les épreuves ont démarré avec la course de vitesse et le lancer du poids.
Il a toutefois déploré le retard dans l’acheminement du sable nécessaire pour l’épreuve de saut en longueur par l’ONECS.
Docteur Abakar Mahamat Hassaballah, directeur des examens et concours à l’Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS), se félicite que les épreuves se déroulent normalement à N’Djaména comme dans les autres provinces.
Il a toutefois mis en garde contre les cas de fraude, « Certains candidats envoient des mercenaires pour passer le sport à leur place. C’est pourquoi nous parcourons les listes afin de vérifier l’identité des candidats », prévient-t-il.
Il a expliqué que l’organisation anticipée des épreuves physiques avant les épreuves écrites s’explique par le manque d’infrastructures sportives dans le pays. « Dès les premières pluies, les terrains deviennent impraticables », a-t-il précisé.