« L’handicap, quelqu’en soit la situation, n’est pas une fatalité, mais, une chance de réussir sa vie si nous avons l’ambition et le courage. Nous n’avons pas un cerveau handicapé ».
Fort dans sa tête, le jeune magistrat Mahamat Tahir Amlass, handicapé physique de naissance, a bravé avec tous les obstacles et les préjugés de la société, pour réaliser son rêve qui est celui devenir magistrat. L’ex juge de Paix dirige depuis octobre 2021 le tribunal de Grande Instance de Pala. Et pourtant la vie de cette personne à motricité à réduite n’a pas du tout été une partie de plaisir.
Sa toute première tentative d’entrée à l’Ecole Nationale de la Formation Judicaire a été un fiasco. Loin de se décourager
Ce jeune magistrat, au service des citoyens tchadiens, après une première tentative infructueuse pour faire son entrée à l’Ecole Nationale de la Formation Judicaire, Mahamat Tahir n’est se pas découragé.
Doublant d’abnégation, il revient avec force pour arracher sa place parmi les étudiants retenus pour le cycle de la Magistrature, actuellement intégré à la fonction publique et.
C’est un magistrat un peu ordinaire, par c’est qu’il a des difficultés pour se déplacer et de se tenir sur une chaise lors des audiences, Mahamat Tahir étant handicapé à surmonter toutes ses difficultés pour les transformées en opportunités pour être aujourd’hui utile à la société ainsi qu’à sa famille.
Le portrait d’un jeune amoureux du journalisme, devenu par la suite, un magistrat pour apporter sa contribution au développement de la société tchadienne.
«Je demande aux parents qui ont des enfants en situation d’handicap physique de les amener à l’école et ne pas les garder à la maison pour empirer leur situation. Il faut que le gouvernement applique la gratuite de l’école aux personnes vivants avec un handicap ainsi que leur intégration une fois avoir fini leurs études », conseille le juge Mahamat Tahir Amlass aux parents. Gardant toujours sur la tête sur les épaules, le jeune magistrat ne se prend pas pour un modèle ou une référence des personnes vivants avec des handicaps.
« J’étais vraiment soutenu par mes parents et la famille pour être c’est que je suis, aujourd’hui, un magistrat ». Il dit qu’il exerce sans difficulté son métier de magistrat depuis son intégration en maitrisant parfaitement les terminologies juridiques.
Il sollicite que les différents concours doivent être organisés dans les deux langues reconnues par la constitution le français et l’arabe.
Mahamat Tahir Amlass est actuellement le président du Tribunal de Grande Instance de Pala, nommé par décret 641, du 22 octobre 2021. Avant, il est affecté au siège du Tribunal de Grande Instance de Pala, comme juge paix, avant d’être promis comme président du TGI de Pala.
Le juge voit le jour, en 1988 à Abéché, chef-lieu de la province du Ouaddaï. Le jeune Mahamat Tahir Amlass fait ses études primaires et secondaires à l’école « Boustane Al-Arifine », d’Abéché, jusqu’à l’obtention de son baccalauréat. Après l’obtention de son baccalauréat série A4 Arabe en 2008, Mahamat Tahir Amlass, s’inscrit à l’Université Roi Fayçal de N’Djaména, d’où il sort nanti d’une maîtrise en droit promotion 2012.
Très déterminé, dynamique et engagé, M. Mahamat Tahir Amlass fait son entrée à l’Ecole Nationale de la Formation Judiciaire (ENFJ), d’où il décroche un diplôme de magistrature en 2017. Ce n’est pas tout. À côté de ses qualifications académiques dans
Le juge M. Mahamat Tahir Amlass à suivi d’autres formations, notamment en communication et en journalisme, en production et présentation du journal à la Radio Albayane de N’Djaména.
Dans le domaine de la communication, Mahamat Tahir a occupé le poste rédacteur en chef adjoint du journal Al-ayam de 2013 à 2018 et des stages professionnels d’abord au ministère de la communication, ensuite à l’Agence Tchadienne de Presse et de l’Édition (ATPE) en mars 2019.
M. Mahamat Tahir Amlass est membre de l’Union Générale de Jeunes Tchadiennes (UGJT) dont, il a assuré le poste de trésorier de 2018 à 2019.
