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Tchad : Moussa Faki rappelle le mauvais souvenir des confiscations de pouvoirs

Le président de la commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat a rappelé ce samedi 20 août 2022, lors de l’ouverture du dialogue national inclusif et souverain que le sort de la plupart des dirigeants du Tchad illustre bien la longue tragédie qu’a vécue le pays.

Les deux Présidents qui ont le plus longtemps gouverné, Ngarta Tombalbaye et Idriss Deby Itno, ont connu une fin tragique. Tous les autres, à l’exception de Lol Mahamat Choua – Dieu ait son âme – ont vécu longtemps en exil.

Il déclare l’espoir de tout l’Afrique de voir les Tchadiens de sortir de sempiternel crise de fragmentation de politique, morale et culturelle.
Pour lui, le mérite revient surtout au Président du Conseil Militaire de Transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno ainsi qu’au gouvernement dont les efforts ont été constants dans la préparation de ce Dialogue.
Tout en regrettant l’absence à ses assises de plusieurs acteurs politiques, sociaux et politico-militaires. « L’Union Africaine n’insistera jamais assez sur le caractère inclusif et consensuel du processus de transition au Tchad. J’appelle les uns et les autres au dépassement pour s’inscrire dans le logique d‘inclusion et de renonciation véritable, il n’est pas donc trop tard pour ces acteurs absents de se joindre au dialogue afin de les enrichir de leur contribution », invite, Moussa Faki Mahamat. En poursuivant « En ma qualité de l’enfant de ce pays qui partage avec vous les souffrances endurées par le passé, les inquiétudes du présent et l’espoir d’un avenir meilleur ». 

Le président de la commission de l’Union Africaine rappelle que malgré la réussite de la Conférence Nationale Souveraine de 1993, la crise a perduré et après trois décennies les tchadiens voir de pire condition de tension et de recours à la force et à la violence pour tracer leurs trajectoires politiques afin d’écrire l’histoire de leur pays. « Trois décennies nous voilà revenu à la case de départ pour un autre dialogue censé réconcilier les tchadiens, bâtir un Tchad nouveau et espérons que cette fois-ci sera définitivement la bonne», souhaite, Moussa Faki Mahamat.
Il s’interroge que combien des dialogues, des accords signés, des réconciliations et de retrouvailles avons-nous célébrées et combien de trahison, d’abandon, de ruptures de banc avons-nous assistés, je serais comme chacun de vous capable de dresser les inventaires. « Les Tchadiens de l’intérieur comme ceux de la diaspora. Tous nos amis dans le monde ont assez de nos guerres ».

Selon lui, face à l’histoire ayant jalonnées le pays, les tchadiens aspirent à être gouvernés autrement, vivre, s’épanouir dans un État, de travail, de justice, de l’abondance, la quiétude et la joie seront désormais leur quotidien.
Pour le président de la commission de l’Union Africaine, il est grand temps de stopper la spirale de la violence, les guerres, les rebellions et la préférence de la violence qu’ont voit archaïque d’accéder au pouvoir et de conserver celui-ci. « Aucune communauté, aucun groupe, aucun parti ne peut désormais à lui seul prétendre gouverner ou diriger ce pays. Aucune entité quelques soit sa force ses ambitions, ses atouts actuelsou potentiels ne peut prétendre gouverner seul ce pays vaste, complexe, divers et diversifié. Votre grand défi aujourd’hui est de construire le vrai consensus national avec intelligence, fraternité, équité et justice », conseille, Moussa Faki Mahamat. 

Il conseille les tchadiens à n’est pas écouter ceux qui veulent les diviser. Après 60 ans de guerres et de division, il est temps d’explorer des nouvelles pistes pour les futurs et le dialogue national nous donne l’occasion. « Chers, frères et sœurs vous voulez décider dans le sens de l’histoire et de l’intérêt général alors décider dans ce sens. Vous voulez continuer à tourner au rond alors allez-y tête baissée comme avant, ignorant l’existence de la population longtemps silencieuses ceci simple et si terrifiant ainsi. L’Union Africaine ne peut rien contre votre volonté, ni contre la volonté d’aucun peuple d’Afrique, elle peut simplement vous accompagner dans vos choix lorsqu’ils sont en conformités avec ses principes et des décisions ».

Le président de la commission de l’Union Africaine, M. Moussa Faki Mahamat s’engage d’amplifier des groupes de contacts internationaux pour accompagner la transition du Tchad par son élargissement aux segments des acteurs du communauté international. « Il revient aux tchadiens d’inventer des possessions et d’un comportement apte à faciliter cette mobilisation d’une communauté internationale quasi unanime sur un cheminement respecté des principes fondamentaux auxquels les peuples tchadiens et si profondément attachés », oriente-t-il.

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