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#Tchad : L’UJT dénonce la non désignation des acteurs des médias au CNT

Le président de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT), M. Abbas Mahamoud dénonce l’exclusion des acteurs des médias au Conseil National de Transition, composante à part entière de la société tchadienne.

Il menace que les auteurs de ces actes tireront toutes les conséquences qui s’imposent dans les tous prochains jours. C’est à l’issue d’un point de presse présenté ce mardi 28 septembre 2021 à la Maison des Médias du Tchad.


Il insiste que cette désignation des membres du Conseil National de Transition (CNT), confirme, une fois de plus, l’exclusion des professionnels des médias dans les grandes institutions de transition.
« Nul n’ignore que le Tchad est, aujourd’hui, à un tournant décisif de son histoire, à travers, une transition politique de fait, qui se veut apaisée et inclusive. Consciente du rôle majeur que joue la presse dans un processus démocratique en tant que quatrième pouvoir, le bureau exécutif de l’Union des Journalistes Tchadiens a multiplié des démarches successives afin que les professionnels des médias ne soient pas absents à ce rendez-vous décisif » déclare le président de l’UJT, M. Abbas Mahamoud.


Tout en retraçant, les démarches entreprises par l’UJT, le 11 juin 2021, jour de la mise sur pied du Comité ad hoc de sélection des candidatures au Conseil National de Transition, M. Abbas Mahamoud indique avoir adressé une demande d’audience au vice-président du CMT, président dudit comité ad hoc, pour poser la problématique de la représentation des professionnels des médias dans cet organe. « Puis, à la publication du décret définissant les composantes, et ayant constaté l’absence littérale de la presse dans les douze (12) composantes, l’UJT a proposé quatre (04) sièges sur une base paritaire (02 hommes et 02 femmes) adressées au Comité ad hoc.
Le 6 septembre 2021, alors qu’un délai de cinq jours venait d’être accordé pour le dépôt des dossiers de candidatures, par correspondance n°189/UJT/21, nous avons encore sollicité une audience avec le vice-président du CMT, président du Comité ad hoc, pour étayer les légitimes attentes des femmes et hommes des médias relatifs à leur représentation au CNT. Mais la correspondance est restée lettre morte », souligne-t-il.


Afin d’éviter toute mauvaise surprise, six organisation professionnelles des médias ont, signé le 10 septembre dernier, avec l’UJT, un procès-verbal de désignation de trois candidats de la presse dont les dossiers sont aussitôt portés aux services du Comité ad hoc. « Mais, les militaires postés à l’entrée nous ont répondu, sèchement, qu’ils ont reçu de consignes de ne pas enregistrer les candidatures des professionnels des médias. Devant le refus d’enregistrer les dossiers de candidatures des médias, nous avons adressé le lendemain une première requête au président du Conseil Militaire de Transition pour solliciter son arbitrage, pour que la presse soit représentée à cet organe législatif de transition ;
Alors que tout espoir semblait perdu avec le Comité ad hoc, nous avons formulé trois (3) jours plus tard une deuxième requête au PCMT, chef de l’Etat, avec objet d’invoquer sa bienveillance aux fins d’accorder, au moins, une (1) place à l’Union des Journalistes Tchadiens, au titre de Personnes Ressources ;
Le 21 septembre 2021, par correspondance n° 1307/PR/SGP/21, le secrétaire général de la Présidence a transféré cette dernière requête à la présidence du Comité ad hoc, pour compétence.


Mais, la seule suite donnée à toutes ces démarches, vous l’aurez constaté, c’est ce décret qui exclut littéralement la presse du CNT et donc, de tout processus du dialogue sous cette transition », regrette le président de L’UJT. En conclusion, la presse n’est représentée au CNT, ni parmi les organisations de la société civile, ni avec les ordres professionnels, ni au titre des personnes ressources ou toutes autres composantes.


Le président de l’UJT informe l’opinion nationale et internationale, que son institution, les médias et les organisations professionnelles prennent acte de cette exclusion de l’ensemble des acteurs des médias.

« Chers confrères, l’heure est désormais à la mobilisation pour la défense de nos intérêts communs, pour la dignité de la presse nationale ainsi que pour la liberté de la presse » conclut le président de L’UJT M. Abbas Mahamoud

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