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#Tchad : L’ex maire Foullah vend un espace vert à 120 millions à un individu

Très tôt, dans la matinée de ce vendredi 17 décembre 2021, les jardiniers exploitant l’espace vert adossé à l’Institut Français du Tchad (IFT) ont été surpris par la présence des éléments du PSIG accompagnés d’un huissier intimant l’ordre aux occupants de libérer l’espace, devenu propriété d’un particulier, selon une source communale.

Ce dernier aurait déboursé, avec l’accord de l’ancien maire de la ville de N’Djaména Brahim Foullah, une somme avoisinant 120 millions Fcfa pour s’offrir cet espace vert.

Et pourtant le terrain  reste la propriété de la commune de N’Djaména.
65 jardiniers repartis sur l’espace vert emploient au moins entre 5 et 10 manœuvres journaliers.


Sur l’espace  les gendarmes ont détruit des milliers de pieds d’arbres situés en dehors du terrain. Les fleuristes se disent déboussolés et sidérés par le comportement des éléments du PSIG. Ils ne savent à qui s’adresser pour leur trouver une solution.


Une source proche de la mairie centrale confirme que, bel et bien, le terrain a été vendu par Foullah à un individu. La justice a tranché en faveur de l’acquéreur, qui détient des documents attestant, que l’espace est sa propriété. « Il dispose d’un acte de non opposition délivrée par la justice. Par c’est que le maire Foullah est complice. Pour l’instant l’exécutif communal n’est se prononcera pas et ne s’opposera pas à un acte judiciaire. Toutefois, l’hiérarchie a été saisie. Une solution sera trouvée à ce problème, car, c’est un espace verte et on ne peut pas le vendre à un individu », renseigne la même source.


Entretemps, les jardiniers et leurs manœuvres disent avoir été saisis par un acte de la justice pour vider l’espace. Mais, difficile pour eux d’avoir un endroit pour poursuivre leurs activités. Certains, d’entre eux ont investi des millions en implantant des tuyaux pompes pour l’irrigation de leurs plants.


Le secrétaire général de la coopérative Stop Désert Bakari Ouiana s’interroge que, comment eux, ils luttent par leurs activités dans la lutte contre l’avancée du désert et le gouvernement ordonne aux gendarmes de détruire de milliers de plants. C’est une perte non seulement pour l’Etat, mais, aussi pour les fleuristes. Tout en informant que ceux qui travaille dans l’espace sont majoritairement des diplômés en instance d’intégration. Grâce à cette initiative, ils arrivent à se prendre en charge.

 
Le secrétaire général de la coopérative Stop Désert Bakari Ouiana demande au gouvernement d’interférer dans ce problème pour que la réserve de l’Etat soit exploitée par tous mais pas au profit d’une seule personne.

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