Le nouveau président du Conseil National de Transition, M. Haroun Kabadi appelle, ce 5 octobre 2021, au palais de la Démocratie de Gassi, les conseillers de la République sur les grands défis, qu’ils auront à affronter, dans les jours et semaines à venir, pour accompagner le Conseil Militaire de Transition et son gouvernement, dans la gouvernance politique, économique, financier et sociale.
Selon lui, les objectifs assignés par la charte de transition au CNT constituent l’exécution par le gouvernement des décisions et orientations du Conseil Militaire de Transition, à exercer la fonction législative, à veiller à la défense et à la promotion des droits et des libertés, examiner et adopter le projet de constitution ainsi que les les textes législatifs.
« Les nouveaux conseillers seront assistés dans l’exercice de leur fonction des assistants parlementaires et le personnel technique nécessaire pour la réalisation de ces objectifs », informe l’ancien président de l’Assemblée nationale. M Haroun Kabadi de poursuivre que « les conseillers doivent avoir présent, à l’esprit que, la transparence dans la gestion des travaux parlementaires est un élément important pour la crédibilité des lois, que nous aurons à adopter. Je tiens également à rappeler que, conformément, aux dispositions de la charte de Transition, le CNT aura peut-être une durée de vie assez courte ».
C’est pourquoi, il les invite à se mettre rapidement à participer, pleinement, aux travaux de renforcement des capacités, qui seront organisés par le secrétaire général du CNT, afin qu’ils puissent maîtriser des procédures du travail parlementaire, aussi bien, dans les travaux en commission, que lors des séances en plénière.
Le président du Conseil National de Transition, docteur Haroun Kabadi fait savoir que, leur objectif au CNT, n’est pas de s’opposer, systématiquement, au gouvernement, mais, plutôt de créer un climat d’apaisement et de stabilité, de rechercher les voies et moyens pour parvenir à une refondation de notre pays. « Afin qu’au sortir de cette transition, nous puissions organiser des élections libres, démocratiques, transparentes et jeter les bases institutionnelles d’un Tchad post transition », souhaite-t-il.
