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Société : 5 000 pairs éducateurs environnementaux pour rendre N’Djaména vivable

Le secrétaire général de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), M. Abba Daoud Nandjédé a animé, ce mardi 13 juillet 2021, au Centre Al-mouna, commune du 3ème arrondissement de la capitale, une conférence de presse, axée sur la pollution urbain et ses conséquences.

D’après lui, la saison de pluies constitue une période de grands soucis pour les populations, à travers, les inondations causant, parfois, des sinistrés graves et de sans abris. A cela, d’après M. Abba Daoud Nandjédé, vient s’ajouter la question de pollution de l’air, par diverses matières organiques, telles que le développement des aires d’abattage sauvage, les tanneries et autres activités industrielles, agro-industrielles, deversant des liquides toxiques, des carbones, des eaux usées et des déchets.

Le secrétaire général de l’ADHET, M. Abba Daoud Nandjédé relève, aussi, que l’augmentation du nombre d’engins, dans la majeure partie des cas, à durée de vie dépassée, ayant un taux de production de carbone supérieur au taux normal et de production de déchets, que les structures en charge de l’assainissement et de la propreté, notamment, communales ne peuvent ramasser, évacuer et éliminer, faute de matériels et de mécanismes adéquats. «Les taux de production journalière au stade actuelle s’évalue, entre 0,80 kg à 1,4kg/habitant, soit 800 kg, à plus d’une tonne de déchets produits. Sur ce, le service d’hygiène et de propreté, tant au niveau de la commune de la ville de N’Djaména que celles d’arrondissement, n’arrivent à absorber, que le 1/10ème de ces déchets, soit un taux de ramassage très faible, pendant que, quantité d’autres déchets solides jonchent les habitations et les rues de quartiers », insiste M. Abba Daoud Nandjédé.

D’après le secrétaire général de l’ADHET, à chaque saison de pluies, suivie de celle de chaleur, les décharges, recevant les déchets de toutes sortes, subissent une dilution en forme de substances liquides toxiques susceptibles de contaminer la nappe phréatique par infiltration.

Le secrétaire de l‘ADHET annonce le lancement, en partenariat avec l’UICN et les communes de la ville de N’Djaména, un projet dénommé « Projet, N’Djaména, gestion familiale et communautaire de l’environnement ». Il informe que ce projet consiste à former 5 000 pairs éducateurs environnementaux, pour la ville de N’Djaména, afin de créer un nouveau cadre de vie, agréable et sain, à l’effet de faire de la ville capitale, la ville, la plus moins polluante, concurremment, à d’autres villes où l’on aspire des airs très polluants et dommageables pour la santé. «Cette plus-value environnementale, que le projet aura à créer, sera, à même, de contribuer à renforcer les critères d’attractivité, qui permettraient d’inciter les opérateurs touristiques de faire de N’Djaména, la destination écologique de rêve. Protéger l’environnement, c’est protéger sa vie », préconise-t-il .

MSK. Lawandji.

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