Au cours d’un point de presse présenté conjointement ce jeudi 30 décembre 2021, les trois candidats malheureux au poste de la présidence du parti Rassemblement pour la Démocratie et le Progrès (RDP), M. Mahamat Moctar Ali, membre du comité directeur, Abderamane Adoum Hassane, membre du bureau exécutif et Mahamat Hassane Mahamat membre du comité directeur, expriment, leur désolation par rapport au passage en force ayant permis la reconduction du président national sortant, M Mahamat Allahou Taher sans avoir le courage d’accepter l’organisation des élections libres et transparentes, lors de la 7ème convention ordinaire du RDP tenue du 27 au 29 décembre dernier.
Ils se disent sidérés par des propos malveillants du président de presidium à la solde du président sortant qualifiant leurs candidatures sans objet.
A propos de la procédure judiciaire engagée par les trois candidats demandant la suspension des activités de la convention afin que les autorités compétentes puissent statuer sur les procédures, le fameux présidium, qualifient-ils, s’est engagé à travers leurs avocats devant le président du Tribunal de Grande Instance de N’Djaména de faire les élections conformément au programme.
Malheureusement, observent les trois candidats recalés, le passage en force s’est opéré au mépris des assurances faites au président du présidium et de la volonté du collège électoral en l’occurrence les membres du comité directeur et les délégués de fédérations.
Ils prennent à témoin les militants épris de démocratie qu’ils allaient continuer leur lutte pour pouvoir imposer une vraie démocratie au sein du RDP, qui est leur cher. Pour cela, ils informent l’opinion nationale et internationale qu’ils n’écartent aucune voie légale pour réclamer justice.
« Une lutte politique s’étale sur le temps et nous sommes convaincus que nous arriverons un jour à faire triompher la démocratie au sein du RDP avec des élections libres et transparentes. La cause que nous défendons est juste et personne ne pourra nous arrêter « , se positionnent-ils
