jeudi, avril 25, 2024
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Mandoul : « L’accord de Koumra n’est pas un permis de tuer », clarifie la gouverneure

La signature d’un accord de réparation civile, en cas des conflits agro-pastoraux, le 15 octobre dernier, à Koumra, chef-lieu de province du Mandoul, a suscité un tollé général sur les réseaux sociaux.

Pour les internautes, la « Dya » ou le prix du sang est  contraire aux us et coutumes de la province.

Mais, Mme Diamra Bétolngar, gouverneure de la province du Mandoul, persiste et signe, par un point de presse présenté ce mardi 19 octobre 2021, à Koumra, que la Dya est aboulie par les lois de la République et ne saurait, en conséquent, être instaurée, dans sa circonscription administrative.

L’objectif contenu dans les termes de référence consiste à proposer un mécanisme conventionnel de règlement des conflits communautaires. « En présidant la cérémonie et à la signature du document, j’ai demandé, s’il y a des chefs consentants. Tout le monde était d’accord pour s’engager pour la paix dans la province du Mandoul », informe la gouverneure de la province du Mandoul. , Mme Diamra Betolngar demande aux signataires, qu’il n’est pas encore tard de faire machine en arrière, en vue de l’annulation de cet accord.

     
« Des individus, en mal de notoriété, se sont donnés, à cœur joie, pour défendre des préjugés et tenir des paroles irréversibles sur les réseaux sociaux, dans le seul but de jeter des discrédits sur les efforts que déploient les autorités administratives et traditionnelles, dans la recherche d’une meilleure coexistence pacifique entre les communautés dans la province du Mandoul », souligne-t-elle.


Mme Diamra Bétolngar informe qu’en date du 15 octobre dernier, les chefs traditionnels et les associations des cadres du Mandoul se sont retrouvés à Koumra, pour débattre et trouver des solutions aux conflits auxquels le Mandoul est confrontés.

Elle rappelle que la concertation a débouché sur un accord dit de Koumra relatif à la réparation civile. « Il est le fruit d’un consensus obtenu après plusieurs rencontres et d’âpres discussions lors de ses assises. Il symbolise les consentements des parties prenantes pour définir les modalités de réparation civile, en cas d’infractions graves. Il n’est pas un permis de tuer, moins encore, ne fixe le prix d’une personne comme les prétendent certains commentaires et détracteurs », relève Mme Diamra Betolngar.


Pour elle, la partie, mise en cause, peut être poursuivie par les instances judiciaires compétentes, en vue de purger une peine pénale.

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