jeudi, avril 18, 2024
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Éducation : le PASTOR veut redynamiser l’école en milieu nomade

À l’initiative du Projet d’Appui Structurant de Développement Pastoral (PASTOR), mis en œuvre par le Ministère de l’Élevage et de la Production Animale plus de 900 élèves des classes préparatoires de niveau 1 et 2 ont été formés. Ce projet pilote, couvre 5 provinces (le Mandoul, Moyen-Chari, Salamat, Sila, Guéra, Wadi-Fira et l’Ennedi) avec deux écoles par provinces, ainsi, que la prise en charge des enseignants, en les payant 60 000 francs CFA par mois.  

Le bilan de ces deux années d’activités a été présenté ce mercredi 4 mai 2022 au ministère de l’éducation nationale, en présence du ministre de l’éducation Mog-Non Djimounta et celui de l’élevage Dr Abderahim Awad Atteib, ainsi que les techniciens de l’éducation.

Il ressort de ce rapport d’activité, le PASTOR a pris en charge la fourniture des matériels didactiques, le recrutement des enseignants et la création des dix écoles dans les zones pilote. 156 écoles communautaires en milieu nomade ont été enquêtées, avec 16 684 élèves dans les cinq provinces retenues.

Le chef de mission/AT-MO, PASTOR Courcier Remy en concluant son enquête observe que dans ces écoles en milieu nomade existantes dans les cinq provinces couvertes par le projet, les problèmes rencontrés sont entre autres, manque d’eau à l’école, l’insuffisance d’enseignants qualifiés, manque d’appuis, manque de calendrier scolaire et horaires des cours inadaptés, ainsi que les mauvaises conditions d’études etc.

Le ministre de l’éducation nationale et de la promotion civique Mog-Non Djimounta a pour sa part, salué le travail abattu par le département de d’élevage, à travers le projet PASTOR et rassure la disponibilité de son département, d’apporter son appui afin que ces enfants nomades puissent aussi étudier comme les autres enfants du pays.

Car, selon lui, les enfants de ces nomades ne puissent pas être exclus de l’éducation.

Le ministère de l’éducation nationale affirme que son département fera tout, surtout avec l’apport des partenaires techniques et financiers du Tchad pour répondre à ce problème.  

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